Ellen Ullman

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Ellen Ullman
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Voir et modifier les données sur Wikidata (74 ans)
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Formation
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Ellen Ullman, née le , est une ingénieure en informatique, programmeuse et auteure américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Née le [1], elle est adoptée à l'âge de six mois et grandit à New York. Elle ne connait pas sa mère biologique[2]. La famille de son père adoptif comporte quelques mathématiciens et informaticiens[3].

Elle étudie la littérature anglaise à la Cornell University durant les années 1970[2]. Elle écrit un mémoire sur Macbeth[4]. Elle rejoint brièvement le Parti communiste durant ses études. Elle déménage à San Francisco, une fois diplômée. C'est là qu'elle achète son premier ordinateur, un Radio Shack TRS-80, sur lequel elle va apprendre à programmer en autodidacte[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle obtient son premier travail dans un groupe de média local (CATV) en 1979, avant de travailler à Sybase en 1985[6].Elle écrit des articles pour Harper’s Magazine dès 1995[7].

En 1996, elle publie un article Out of time: Reflections on the programming life qui plonge le lecteur dans la carrière de programmeuse informatique et dans l'évolution de l'industrie technologique au fil du temps[8]. Ullman explore comment la programmation a changé depuis ses débuts dans les années 1970 jusqu'à l'ère moderne. Elle aborde également des thèmes plus personnels, notamment la solitude et l'isolement qui peuvent accompagner le travail de programmation. Malgré l'accès à de vastes communautés en ligne, les programmeurs peuvent parfois se sentir déconnectés des autres et de la société en général.

En 1997, elle publie son premier livre Close to the Machine: Technophilia and Its Discontents[9]. Elle commence également à écrire pour d'autres journaux comme le Salon[10] ou le Wired[11]. Elle arrête alors de travailler en tant qu'ingénieure pour se concentrer sur sa carrière d'auteure

À la fin des années 90, Larry Page et Sergey Brin lui propose un poste à Google qu'elle refuse[4].

Elle publie en 2003 un roman The Bug[12], une histoire qui suit Roberta Walton, une programmeuse expérimentée des années 1980, chargée de traquer et de résoudre un bug informatique insaisissable dans un système logiciel complexe. Ce roman explore les complexités de l'industrie informatique et les défis éthiques et moraux auxquels les programmeurs peuvent être confrontés.

En 2012, elle publie un deuxième roman By Blood: A Novel [13]. Ce dernier aborde l'histoire d'une relation étrange entre un professeur disgracié et une mystérieuse patiente aux origines juives-allemandes. Ellen Ullman aborde les thèmes de l'identité, de la mémoire et de l'héritage.

En 2017, elle publie un autre ouvrage Life in Code: A Personal History of Technology[9]. Ce livre mêle les mémoires et réflexion de l'auteure sur l'évolution de la technologie et son impact sur la société.

Féminisme et Communauté LGBT[modifier | modifier le code]

Une fois à San Francisco, elle s'engage pendant des nombreuses années, dans un mouvement séparatiste lesbien. Elle ressent quelques difficultés d'être une femme ingénieure en informatique dans un domaine peuplé principalement par les hommes. Ses collaborateurs lui affirment qu'en tant que femme, elle se doit d'être sexy et elle raconte avoir déjà été considéré comme une secrétaire par des clients[14]. Elle témoigne souvent dans des interviews et dans son livre Life in Code: A Personal History of Technology, sur ses expériences en tant que femme dans l'informatique[15].

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

(en) Ullman, Ellen, Close to the Machine : Technophilia and its Discontents, San Francisco, City Lights Books, , 208 p. (ISBN 9780872863323).

(en) Ullman, Ellen, The Bug, New-York, Talese, , 368 p. (ISBN 9781250002495).

(en) Ullman, Ellen, By Blood: A Novel, New-York, Farrar, Straus and Giroux, 2012,, 378 p. (ISBN 9780374117559).

(en) Ullman, Ellen, Life in Code: A Personal History of Technology, New-York, Farrar, Straus and Giroux, , 320 p. (ISBN 9780374534516).

Articles[modifier | modifier le code]

(en) Ullman, E., « Out of time: Reflections on the programming life », Educom Review, vol. 31, no 4,‎ , p. 53-60 (lire en ligne, consulté le ).

(en) Pressman, R. S., Lewis, T., Adida, B., Ullman, E., DeMarco, T., Gilb, T., ... & Johnson, R., « Can Internet-Based Applications be engineeredneered? », IEEE Software,‎ , p.104-110. (lire en ligne [PDF])

« LEARNING for Today's Leader - ProQuest », sur www.proquest.com (consulté le )

« The Social [MEDIA] Network - ProQuest », sur www.proquest.com (consulté le )

« HIGHER CALLING - ProQuest », sur www.proquest.com (consulté le )

« Stronger Bonds - ProQuest », sur www.proquest.com (consulté le )

(en) By Ellen Ullman, « Ring of power. », International New York Times,‎ , NA–NA (lire en ligne, consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « 72247376 », sur viaf.org (consulté le )
  2. a et b (en-GB) Emine Saner, « Ellen Ullman: the computer programmer who became a novelist », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) Ellen Ullman, « Opinion | My Secret Life », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Laura Miller, «J’ai eu un patron qui m’interrompait tout le temps pour me dire “Waouh, tu as de beaux cheveux, tu sais”», sur Slate.fr, (consulté le )
  5. (en-GB) Emine Saner, « Ellen Ullman: the computer programmer who became a novelist », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) Laura Miller, « “I Had a Boss Who Interrupted Me Constantly to Say, ‘Gee, You Have Pretty Hair’ ” », Slate,‎ (ISSN 1091-2339, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Ellen Ullman, Author at Harper's Magazine », sur Harper's Magazine (consulté le )
  8. (en) Ellen Ullman, « Out of time: Reflections on the programming life. », Educom Review, vol. 31, no 4,‎ , p.53-60 (lire en ligne [PDF])
  9. a et b (en-US) J. D. Biersdorfer, « Ellen Ullman’s New Book Tackles Tech’s Woman Problem », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  10. « Ellen Ullman's Articles at Salon.com », sur www.salon.com (consulté le )
  11. (en-US) Condé Nast, « Ellen Ullman », sur WIRED (consulté le )
  12. (en) Ellen Ullman, The Bug, Nan A. Talese, (ISBN 978-0-385-50860-5, lire en ligne)
  13. (en) Ellen Ullman, By Blood, Farrar, Straus and Giroux, (ISBN 978-1-4299-5014-5, lire en ligne)
  14. (en-GB) Emine Saner, « Ellen Ullman: the computer programmer who became a novelist », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  15. Laura Miller, «J’ai eu un patron qui m’interrompait tout le temps pour me dire “Waouh, tu as de beaux cheveux, tu sais”», sur Slate.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]